Boîtes à livres : la lecture en partage

2 novembre 2015

Les trois premières boîtes à livres viennent d'entrer en service, à la porte des Allemands, sur l'esplanade et place de la Comédie. Sept autres vont suivre à travers la ville. De quoi favoriser le partage gratuit de savoir et de divertissement !

 

Donner, prendre, déposer, offrir, présenter, échanger, partager, choisir, confier, découvrir, apporter, transmettre. Et lire ! Trois premières boîtes à livres viennent d’être installées à Metz : une à la porte des Allemands, une autre sur la place de la Comédie, la troisième sur l’esplanade, à proximité de l’Arsenal et de l’Ecole supérieure d’art de Lorraine. Elles sont l’œuvre des artisans et artistes messins Isabelle Ciccone et Maxime Cœur.

Le principe est simple : à n’importe quel moment, celles et ceux qui le souhaitent peuvent déposer ou emprunter un livre, puisque ces boîtes sont destinées à accueillir les livres dont les habitants n’ont plus l’usage afin d’en encourager la circulation. Et la lecture ! « De quoi accélérer le partage gratuit de savoir et de divertissement, et contribuer ainsi, discrètement mais efficacement, à la bonne santé du lien social », explique Hacène Lekadir, adjoint au maire chargé de la Culture, qui a inauguré ce dispositif le samedi 31 octobre.

Pour lancer le processus de partage des livres, un premier approvisionnement a été effectué par les Bibliothèques-médiathèques de Metz.

Sept autres boîtes suivront dans les prochains mois, à travers toute la ville, avec le concours des comités de quartier et de plusieurs habitants ayant proposé l’installation de boîtes à livres dans le cadre du budget participatif. À noter que cette réalisation est financée pour moitié grâce à la réserve parlementaire d’Aurélie Filippetti, députée de la Moselle. Le coût total de l’opération est inférieur à 8 000 euros, pour une action profitant à tous, qui inscrit le livre et tout ce qu’il représente au cœur même de l’espace public, à la vue et à portée de main de tous les citoyens.

Lu dans la presse : retrouvez l'article paru le dimanche 1er novembre dans les colonnes du Républicain Lorrain