Mardi 4 février dernier s'est déroulée une visite du chantier de la Porte des Allemands. Face à la presse, Christophe Bottineau, Architecte en Chef des Monuments Historiques, maître d’œuvre du chantier, et Dominique Legin, Directeur du Pôle Culture de la Ville de Metz ont présenté le projet et l'état d'avancement des travaux.

La Porte des Allemands bénéficie d’un programme de restauration portant essentiellement sur les deux salles de plain-pied, la terrasse et les parties Nord, du côté des remparts médiévaux et du Jardin des Amours. Ces travaux permettront son ouverture au public, d'une part pour des visites guidées mais aussi pour organiser des animations et évènements culturels. Coût de cette première tranche de travaux : 3,5 millions d'euros.

Les deux salles, datant du 16^ème siècle, sont en cours de rénovation pour accueillir très prochainement tous types de manifestations telles que des expositions, des spectacles vivants, des fêtes de quartier … La grande salle, dont le plafond est orné d'une pierre gravée à la date  de 1529 à la demande du maître échevin et gouverneur de l'ouvrage Philippe D'Ex, permettra de rejoindre le jardin en pente qui sera muni de gradins et d'une aire scénique pouvant servir lors de spectacles.

Afin de pouvoir accueillir le public, des sanitaires sont prévus, ainsi que des espaces techniques pour la préparation des réceptions. Une pièce au sous-sol a été aménagée en local technique pour, le chauffage et le traitement de l'air. Un ascenseur de verre et de métal sera installé dans la tour Nord. Il sera accessible aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et permettra de rejoindre la terrasse, dont le dallage sera en pierre, ainsi que les sanitaires.

L'escalier à double vis situé dans la tour Nord de la porte XVème, en cours de rénovation permettra d'accéder à la terrasse côté Est.

Lors des travaux, deux blasons de pierre ont été découverts. Le premier appartenait à Jean-Louis de Nogaret de la Valette, gouverneur de Metz sous Henri IV, représentant Saint Michel et le Saint Esprit. Le second appartenait à un inspecteur général de l'artillerie française.