Église Saint-Clément
Coordonnées
Place Saint Clément 57000 Metz
Accueil :
03 87 34 07 90
Courriel :
stclem57@orange.fr
Presbytère :
03 87 30 04 27
Horaires
Accueil : rue de la Tour aux Rats
Presbytère : 6 rue Saint-Vincent
Permanence, secrétariat à l'accueil, rue de la Tour aux Rats : du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
Permanence, secrétariat au presbytère : du lundi au vendredi de 10h à 12h
Confessions, rencontre d'un prêtre à l'accueil rue de la Tour aux Rats :
Mardi de 8h à 9h
Mercredi et vendredi de 17h30 à 18h30 (sauf vacances)
Abbé Martin Roussel
Patrimoine
Epoques : XVIIIe / XVIIe
Classement : Classé au titre des Monuments Historiques
Style architectural : néoclassique.
Date d'édification : 1683-1685 et 1716-1737
Saint Clément fut le premier évêque de Metz au IIIe siècle. Selon la légende, il aurait terrassé le Graoully, dragon terrifiant qui épouvantait les Messins. Les travaux de construction de l’abbaye Saint-Clément commencèrent par l’église. Elle est l’œuvre de l’architecte Jean Spinga. Les bases du chœur, de la nef et des collatéraux furent édifiées en 1683. Louis et Claude Barlet achevèrent de bâtir l’édifice en 1737.
L'église frappe par son aspect éclectique. Elle est une parfaite illustration du gothique bénédictin en usage jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. La façade combine des aspects médiévaux et classiques. En effet, la façade, en pierre de Jaumont, est de style néoclassique mais n'en suit pas complètement les préceptes et comporte des éléments médiévaux. Le plus marquant d'entre eux est la grande rosace centrale située au second niveau, tout à fait inhabituelle dans l'architecture classique mais typique du gothique. Cette façade comporte de monumentales colonnes et des pilastres qui séparent les différentes travées. Cependant, contrairement à l'idéal classique, ils ne suivent pas une superposition des ordres puisqu'ils sont tous ornés de chapiteaux corinthiens...
Dans les travées latérales se trouvent des niches, aujourd'hui vides. Elles sont elles aussi surmontées d'un fronton, curviligne au premier niveau et triangulaire au second. La travée centrale est surmontée d'un monumental fronton curviligne sculpté. Au sommet de l'édifice se trouve une croix ainsi que des pots à feu, représentatifs de l'architecture médiévale. Mais le répertoire gothique est davantage encore utilisé sur la façade côté sud. On y retrouve en effet des gargouilles ainsi que des baies à deux lancettes surmontées d'un oculus.
La dualité son architecture marque aussi l'intérieur de l'église. Les immenses verrières permettent une grande luminosité. La bichromie de l'édifice est élégante, notamment sur les colonnes à chapiteaux corinthiens, typiques de l'art classique, et sur les voûtes à croisée d'ogives, qui rappellent le gothique. Les baies, quant à elles, reprennent le modèle du gothique flamboyant. Le chœur est délimité par un arc, dont la clé est sculptée d'un écu entouré de têtes d'angelots ailées et portant une couronne. Le motif des angelots se retrouve sur les autres clés du chœur.
L'incendie de 1966 entraîne des modifications dans l’architecture de la toiture. Dans les années 1970, les travaux de rénovation du Pontiffroy modifient radicalement le quartier. L’église, l’abbaye, les ruines de l'église Saint-Livier, la chapelle du petit Saint-Jean et l’ancien hôpital Bon Secours sont épargnés de justesse.