Tourisme urbain

Pratique en plein essor en Europe, le tourisme urbain se développe fortement à Metz depuis 2010 et l'ouverture du Centre Pompidou-Metz, suivie en 2018 de l'inauguration d'un nouveau centre de congrès, Metz Congrès – Robert Schuman. L'occasion de (re)découvrir une ville riche d'un patrimoine et d'une histoire exceptionnels, comme en témoignent ses nombreux édifices et monuments classés.

L'Office de Tourisme – agence Inspire Metz propose une multitude de visites guidées thématiques. 

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Voici également une présentation des principaux points d'attraction de Metz :

Centre Ville

Avec un plateau piétonnier de 52000 m², Metz est une des premières villes piétonnes de France, animée par l'accueil et les services de 2000 commerces et restaurants.

Les origines de ce quartier remontent à l'époque romaine. C'est là que se croisaient les deux grands axes routiers : l'axe Nord/Sud, le "cardo maximus" (rues Serpenoise, Ladoucette, Taison) allant de Marseille à Trèves et l'axe Est/Ouest, le "decumanus maximus" (Fournirue) allant de Reims à Strasbourg.

Ce quartier a toujours été le coeur vivant de la ville : la place Saint-Jacques occupe l'emplacement du forum antique, la place Saint-Louis était la grande place commerçante abritant les changeurs au Moyen Age.

Sainte Croix

La colline Sainte-Croix (183 m) est le berceau de la ville de Metz à la confluence de la Seille et de la Moselle. C'est au néolithique moyen (vers 3500 avant J.-C.) qu'apparaissent les premières traces d'une présence humaine sur ce site, avec quelques tessons décorés. La période suivante d'occupation connue date du Bronze final (1.100 avant J.-C.) avec un dépôt votif.

Enfin, entre le VIe et le IIIe siècle avant J.-C. (âge du Fer), des Celtes s'installent sur cette colline. Il s'agit des Médiomatriques, véritables fondateurs de cette ville qui prendra le nom de Divodorum.

L'arrivée des Romains au premier siècle avant J.-C. entraîne un rapide développement de la ville qui va déborder de toute part la colline Sainte-Croix.

A l'époque antique, cette colline va devenir un lieu de culte privilégié. Il s'y dressait certainement un temple dédié à Jupiter, mais également un ensemble thermal (en partie visible dans le Musée).

Le Moyen Age christianisa ce lieu de culte païen et de nombreux monastères furent bâtis sur cette colline (Grands Carmes, Petits Carmes, Trinitaires, Récollets, etc.).

Le quartier très tranquille possède un charme fou avec ses ruelles tortueuses, ses églises, ses monastères, ses fontaines, ses maisons gothiques.

Contrastant avec le centre ville commerçant, ce quartier a une vocation plutôt culturelle avec les Musées de la Cour d'Or (archéologie, architecture, Beaux-Arts), les Archives Municipales, le Conservatoire de Musique, le caveau des Trinitaires (concerts), l'ancien Carmel (théâtre), l'Institut Européen d'Ecologie installé dans le cloître des Récollets.

Quartier Impérial

La destruction des remparts médiévaux par les Allemands, en 1903, permit la création de nouveaux quartiers, en particulier celle du quartier Impérial.

Plusieurs objectifs vont présider à sa construction :

  • L'empereur Guillaume II veut "germaniser" la ville de culture française (son architecture classique en témoigne), en créant une nouvelle cité à l'architecture allemande. Les bâtiments de ce quartier devront affirmer l'appartenance de Metz à l'Empire et glorifier le pouvoir impérial. L'empereur pensait naïvement qu'en entourant les Messins de bâtiments de style allemand, ils allaient se sentir allemands...
  • Les militaires exigent un quartier organisé de manière stratégique autour d'une nouvelle gare, elle-même conçue dans l'éventualité d'une guerre contre la France,
  • La municipalité souhaite une nouvelle ville moderne, symbole du dynamisme de la cité,
  • La bourgeoisie veut un quartier de villas et d'immeubles luxueux, confortables, adaptés à son mode de vie ; un quartier d'habitations et d'affaires qui soit la vitrine de sa réussite,
  • Les architectes enfin ont leur propre objectif: créer un quartier harmonieux qui prendrait en compte les aspects fonctionnel et artistique.

Les architectes vont admirablement réussir à faire fusionner ces cinq objectifs pour créer, "ex-nihilo", une nouvelle ville originale et majestueuse.

Mais la guerre de 1914-18 vint interrompre les travaux, et seul le quartier Impérial fut à peu près terminé.

Longtemps dénigré pour des raisons politiques (l'écrivain nationaliste Maurice Barrès a écrit des pages ironiques sur son style architectural), ce quartier est aujourd'hui redécouvert sous un nouveau jour, et apprécié à sa juste valeur : la gare ferroviaire a même été désignée plus belle gare de France en 2017 lors d'un vote organisée sur internet ! Le quartier allemand constitue d'ailleurs l'un des deux piliers de la candidature de Metz royale et impériale au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Un ensemble urbain exceptionnel

Jouxtant le centre-ville, le quartier du Sablon et la commune de Montigny-lès-Metz, le quartier de la Nouvelle Ville (appelé également Le Quartier Impérial) qui occupe 160 hectares, soit 8 % de la superficie de Metz a été bâti sur un terrain vierge, après que les remparts eussent été abattus.

Un grand défi pour les architectes de l'époque, mais aussi un véritable avantage, puisque se présentait ainsi l'occasion d'y appliquer une conception entièrement nouvelle de ce que l'on nommera par la suite l'"urbanisme".

En effet, toutes les théories élaborées par les plus grands penseurs et architectes en Europe à la fin du XIXe siècle se retrouvèrent concrétisées dans ce grand projet. L'architecte allemand Conrad Wahn, qui dessina le plan du quartier (achevé en 1902), défendit alors l'idée d'un art urbain dans sa totalité : chaque élément de cette ville se devait d'être esthétique et cohérent vis-à-vis de l'ensemble, tout en préservant une grande diversité d'influences artistiques et architecturales.

Le quartier de la Nouvelle Ville est l'exemple exceptionnellement préservé du bouillonnement d'idées qui caractérisa la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Preuve supplémentaire de la pertinence de ces concepts, après 1918 et malgré le contexte sensible de l'après-guerre, les travaux ont été continués par les Français pour terminer sa construction.

Les immeubles qui font face à la Gare, bien que conçus par des architectes différents, respectent une composition symétrique et homogène, grâce à un dessin d'épannelage élaboré par Hermann Albrecht en 1910.

L'Hôtel des Postes, conçu par l'architecte Ludwig Bettcher, constitue avec la Gare centrale un des éléments fédérateurs du plan de la Nouvelle-Ville. Ses 20 000 mètres carrés de locaux s'étendent avec la cour de service sur la totalité d'un îlot d'environ de 100 mètres sur 100. Sa masse imposante en fait l'un des premiers bâtiments visibles pour le visiteur en sortant de la Gare. Les façades sont construites en grès rose, avec des colonnes en granit gris, et percées de fenêtres en plein cintre. Le décor, beaucoup plus sobre que celui de la Gare, est basé essentiellement sur des reliefs dans la pierre, avec quelques motifs fantastiques ou symboliques sur les chapiteaux, et un aigle impérial sur la façade, qui, là encore est effacé en 1919.

L'actuelle Avenue Foch correspond à une portion du "Kaiser Wilhem Ring" ou boulevard Guillaume II, qui ceignait la ville avant la démolition des remparts. Le règlement d'urbanisme de 1903 donne un statut différent aux deux côtés de l'avenue : la rive sud doit accueillir un alignement continu d'immeubles d'affaires et de commerces, avec une hauteur autorisée de cinq niveaux ; sur la partie nord, un lotissement est réservé aux maisons entourées de jardins, hautes de trois niveaux maximum, afin de ménager une transition harmonieuse avec les anciennes constructions. Ces villas, construites entre 1903 et 1905, sont toutes de belle facture, et adoptent des styles très différents : Renaissance, néo-classique 18ème, parfois mélangé avec des éléments art nouveau, architecture alsacienne, jugendstil...

Esplanade

Ce quartier était semblable aux autres quartiers messins, avant 1552 : il comportait maisons, églises et monastères. Mais l'annexion de Metz à la France cette même année va complètement le bouleverser. En effet, dès 1556, le roi de France, Henri II, décide de construire à son emplacement, une citadelle, afin de protéger et mieux contrôler la cité. Tout le quartier fut donc rasé, de la rue Winston Churchill jusqu'à la porte Serpenoise et de l'avenue Schuman au boulevard Poincaré, afin d'établir la citadelle et ses fossés.

Seuls deux bâtiments survécurent : Saint-Pierre-aux-Nonnains et la chapelle des Templiers.

La citadelle, à son tour, fut rasée pendant la Révolution, peut-être à la suite du projet de la Reine Marie-Antoinette de venir se réfugier à Metz dès 1789.

Pourtant, le quartier garde une vocation militaire avec la construction de la caserne Ney sous Louis-Philippe, de l'Arsenal sous Napoléon III et du palais du gouverneur militaire par les Allemands en 1902/1904.

Aujourd'hui, la vocation de ce quartier est totalement différente : les salles de concert et d'exposition de l'Arsenal, de Saint-Pierre-aux-Nonnains et de la chapelle des Templiers ainsi que l'Ecole des Beaux-Arts, ont transformé ce quartier en pôle majeur de la vie culturelle messine. Les jardins qui l'environnent (Esplanade, lac des Cygnes, plan d'eau, etc.) en font un endroit de détente privilégié pour les Messins.

L'esplanade

Les Iles

La Moselle entoure de ses bras plusieurs îles : celles du Petit Saulcy, du Grand Saulcy, et de Chambière. Le nom, "Quartier des Iles" est un néologisme, un terme générique qui permet de regrouper les quartiers nord de la vieille ville, baignés par la Moselle. Ce sont : le quartier des Roches, la place de la Comédie, les quartiers Saint-Marcel, Saint-Vincent, Pontiffroy, Fort-Moselle et l'île du Grand Saulcy.

Les îles forment des ensembles calmes, résidentiels, datant en grande partie du XVIIIe siècle.

Ces quartiers ont une vocation studieuse avec l'Université, le lycée Fabert et la Médiathèque, culturelle avec l'Opéra-Théâtre, mais aussi administrative avec la préfecture, le conseil général de Moselle et le conseil régional de Lorraine.

Les îles sont reliées entre elles par de vieux ponts pleins de charme: Moyen Pont, pont des Morts, pont des Roches, pont Saint-Marcel, pont de la Préfecture, pont Moreau, pont Saint-Georges et pont des Grilles. Ils contribuent à la beauté de la vieille ville, en particulier le soir quand certains sont illuminés et se reflètent dans la Moselle.

Le soir, la vieille ville, vue depuis le Moyen Pont ou le pont Saint-Georges, est vraiment superbe.

Outre-Seille

Le nom de ce quartier ancien est lié au fait qu'il se trouvait au-delà de la Seille, laquelle coulait à l'emplacement des rues Haute-Seille.

Ce quartier était situé sur une île entourée par deux bras de la Seille. Les tanneurs travaillaient sur ces rives ; la rue des Tanneurs évoque le souvenir de cette corporation et de ses maisons en bois.

Mais en 1903, le bras de rivière passant dans la ville fut comblé et les tanneries disparurent. Dès lors, la Seille ne coula plus qu'à l'extérieur des remparts.

Ce quartier animé, dominé par les tours de la porte des Allemands et les clochers de ses églises, possède un charme unique qui le différencie du centre ville commerçant. Il possède une âme très particulière avec ses boutiques anciennes (bouquinistes, relieurs, antiquaires...) et ses commerces orientaux (épiceries, boucheries, pâtisseries...).

La Foire à la Brocante d'Outre-Seille, à la mi-septembre est très appréciée des Messins... et des autres !

Autour de l'église Sainte Thérèse

Les Allemands, avant 1914, avaient prévu d'urbaniser le quartier Sainte-Thérèse, dans le prolongement du quartier de la gare. Ils eurent le temps d'édifier quelques grands bâtiments publics - lycée Georges de la Tour, lycée Louis Vincent, hôpital Bon-Secours - mais peu d'immeubles d'habitation. La guerre arrêta les projets.

La construction du quartier fut achevée dans les années 1920/1930, après que Metz fut redevenue française.

Ce nouveau quartier avait besoin d'une église. En 1932, un concours fut lancé. L'architecte messin qui remporta le concours, Emile Besch, proposait une église de style néo-roman surmontée d'une statue de Sainte-Thérèse, la faisant ressembler à une pièce montée...

Les critiques furent si vives que l'évêché dut céder. Trois ans après, Henri Expert, architecte en chef du gouvernement, présentait un projet tout à fait révolutionnaire pour l'époque : les plans de l'église actuelle. L'évêché trouvait le projet inacceptable et la querelle des anciens et des modernes dura plusieurs années.

En 1938, la première pierre de l'église fut enfin posée, mais la guerre interrompit les travaux. Ils reprirent en 1950, et l'église fut bénie en 1954. Elle acquit sa forme définitive, avec le grand bâton de pèlerin (70 m) élevé en 1963.

L'église fait 77 m de long, 25 m de large et 30 m de hauteur. Le superbe vaisseau de la nef, en béton, tout en étant très moderne, fait penser aux voûtes gothiques de la cathédrale, grâce aux 16 puissants piliers obliques qui se prolongent en arcs brisés jusqu'à la voûte.

Les 20 piliers verticaux du choeur sont le signe de la transcendance du sanctuaire et rappellent certains choeurs romans.

Les 1060 m² de claustras (plaques de verres encastrées dans du ciment) produisent toute la beauté et l'âme de cette église.

Les vitraux bleus et rouges du choeur rivalisent de splendeur avec les vitraux du Moyen-Age.

L'église Sainte Thérèse

Eglise Saint Fiacre

Entre 1900 et 1910, la population du quartier du Sablon évolua presque du simple au triple, passant de 4 000 à 11 000 habitants. L'ancienne église, qui se trouvait près du presbytère, sur l'actuel terrain de basket, devint dès lors trop petite. La communauté décida donc de construire une nouvelle église.

Le premier plan de l'église néo-gothique fut établi par l'architecte allemand Herman Neuhaus et les travaux commencèrent en 1914. La guerre les interrompit.

Après la guerre, les fonds collectés étant insuffisants, on simplifia les plans de l'église.

L'architecte Henri Dedun supprima les tours du clocher, celles du chevet et de la flèche à la croisée du transept, et opéra quelques modifications (toiture du clocher, etc.).

L'église fut inaugurée en 1928. Les vitraux du choeur ont été réalisés par Gaudin, un atelier parisien, dans les années 1950. Ils représentent la vie du Christ.

Les vitraux de la façade, de la nef et du transept ont été réalisés d'après les cartons de Michel Bonnant qui dirigeait les ateliers Saint-Marc, à Metz, au début des années 1960.

Le vitrail de la façade représente Sainte-Cécile.

L'église Saint Fiacre

Fort de Queuleu

Le fort de Queuleu fut construit entre 1868 et 1870, au sud-Est de Metz. Cette citadelle fut édifiée suivant le système des forts détachés, mis au point par le lieutenant-colonel du Génie, Séré de Rivières.

Le but était de former une enceinte discontinue autour de Metz, faite de forts d'artillerie, espacés d'une portée de canons (Queuleu, Saint-Julien, Saint-Quentin et Plappeville).

Son architecture s'inspire encore des enceintes bastionnées, perfectionnées par Vauban au XVIIe siècle et par Cormontaigne au XVIIIe siècle. Ses quatre fronts mesurent chacun 350 m de long et la façade côté ville est longue de 700 m.

Après 1870, les Allemands l'appelèrent "Fort Goeben", du nom d'un général allemand. D'octobre 1943 à Août 1944, les nazis en firent un camp de détention ; 1500 patriotes y furent internés.

Un musée et un mémorial de la Résistance et de la Déportation rappellent leurs souffrances.

Un parcours de santé est aménagé aujourd'hui dans les fossés.

Le fort de Queuleu

Fort de Bellecroix

Vauban avait de grands projets de fortification pour Metz : lui-même le disait alors Metz défend l'Etat .

Mais c'est seulement sous Louis XV que Cormontaigne, successeur de Vauban, pourra construire ces fortifications, sous la direction du gouverneur militaire, le maréchal de Belle-Isle.

La double couronne du fort de Bellecroix, à l'est de Metz, fait partie de ce programme. Le fort sera construit entre 1734 et 1740, employant 200 maçons, 100 carriers, 2700 terrassiers.

L'ensemble était formé de quatre bastions, trois courtines, trois demi-lunes et une lunette, le tout protégé par 3 km de fossés secs et 4,6 km de galeries de contre-mines souterraines, rendus nécessaires par les progrès de la poliorcétique (art du siège).

Sous Napoléon III et à la fin du XIXe siècle, ces fortifications furent renforcées.

Ces admirables protections, en grande partie conservées, ont été restaurées. On peut s'y promener, admirer la porte de Sarrelouis, reconnaître des éléments de défense : mur d'escarpe, parapet, banquette de tir etc.

Un belvédère a été aménagé et permet d'avoir une superbe vue sur la vieille ville de Metz.

Les fortifications de Bellecroix

Jardin botanique

Connu d'abord sous le nom de "Parc Frescatelly", le Jardin Botanique est un parc de style paysager de 4,4 hectares dont la création date de 1866. Il propose de nombreuses collections végétales originales : l'arboretum avec les ginkgos, les séquoias et le cyprès chauve tous centenaires ; la roseraie, le jardin de senteur, la collection de graminées et les plates-bandes de vivaces.
Le pavillon "Frescatelly" situé au centre du jardin était autrefois une résidence d'été . Il a été construit en 1719 par Philippe d'Aubertin de Bionville. Il abrite actuellement la direction du Service des Espaces Verts et du Cadre de Vie.

Les serres, d'une superficie de 1 000 m² datent de 1861 et sont l'oeuvre du ferronnier messin Pantz. Elles rassemblent orchidées, cactées et palmiers.
Un petit train sur rail permet une découverte originale du parc les après-midi d'été. Le jardin comprend également plusieurs aires de jeux ainsi qu'une buvette.

Le Jardin Botanique fait partie du réseau transfrontalier Jardins sans Limites qui compte une vingtaine de jardins à visiter entre la Moselle, la Sarre (Allemagne) et le Luxembourg.

Le jardin botanique

L'Amphithéâtre

A l'emplacement de l'ancien amphithéâtre romain, alors le plus grand de Gaule, à deux pas de la gare TGV, se développe un quartier nouveau, autour du centre Pompidou-Metz et de la salle des Arènes. C'est là que le groupe Apsys a réalisé Muse, ensemble d'un genre nouveau regroupant commerces, logements et espaces de bureaux ; là aussi que le centre Metz Congrès – Robert Schuman a été construit ; c'est aussi ce quartier qu'a choisi Philippe Starck pour ériger son premier hôtel. Car les plus grandes signatures de l'architecture contemporaine ont contribué à ériger cette extension du centre-ville, de Jean-Michel Wilmotte à Jean-Paul Viguier, en passant par Elizabeth & Christian de Portzamparc, Nicolas Michelin, Jean de Gastines, Shigeru Ban ou encore, Paul Chemetov. Bordé par la Seille, ce secteur bénéficie d'un espace naturel de 20 hectares, les jardins Jean-Marie Pelt, en hommage à leur concepteur et au chantre de l'écologie urbaine.