Metz, Ville nature
La Ville de Metz intègre la préservation de l'environnement dans chacune de ses démarches.
La gestion différenciée
C'est une des méthodes employées pour limiter l'usage des pesticides potentiellement nocifs pour l'environnement. Elle permet de tenir compte de l'usage et de la fonction d'un espace vert pour son entretien. Autrement dit, chaque lieu est traité en fonction de ses propres caractéristiques, référencées dans un tableau. Une échelle d'entretien a ainsi été définie par le Pôle Espaces Verts, pour graduer le niveau d'intervention des jardiniers. L'objectif est de favoriser la biodiversité tout en rationalisant les moyens et les coûts d'entretien.
Zéro pesticide et écophyto
En 2008, la Ville de Metz s'est engagée à supprimer l'utilisation des pesticides sur son territoire. Un partenariat avec l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, a permis la mise en œuvre de ce projet et en 2011, la ville a réduit sa consommation de 99 %. En parallèle, la lutte biologique intégrée a été introduite dans les cultures, notamment dans les serres de production horticole.
Zéro pesticide et écophyto
Depuis la signature d'une convention avec l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse en 2008, le pôle Espaces Verts de la Ville de Metz s'est engagé dans une politique "zéro pesticide". À ce titre, l'utilisation de pesticide a été réduite de plus de 98%.
D'autre part, la Protection Biologique Intégrée (PBI) est pratiquée dans les serres de production de la Ville. Elle est également peu à peu généralisée aux espaces extérieurs. Il s'agit d'une méthode permettant de préserver les cultures des ravageurs en privilégiant la lutte biologique. Lorsque ces moyens biologiques ne permettent pas de contrôler les ravageurs ou lorsque le coût devient trop important, des produits chimiques respectant les auxiliaires (insectes, acariens, nématodes, champignons, bactéries, etc., qui permettent de limiter la prolifération des ravageurs et d'en réguler la population de manière naturelle et constante), naturels et introduits, sont appliqués. La PBI se caractérise par le maintien d'un équilibre entre les auxiliaires et les ravageurs sur la culture protégée.
En outre, le paillage des plantations a été généralisé, ne permettant pas aux "mauvaises herbes" de germer et de se développer et évitant ainsi d'avoir recours au désherbage chimique.
Enfin, grâce à un partenariat avec le Rucher école du Saulcy, 8 ruches ont été installées depuis 2010 dans les espaces verts de la ville (parc de la Seille, parc du Pas-du-Loup, chemin sous les Vignes, Grange-aux-Bois). Grâce au "zéro pesticide", les abeilles menacées par l'utilisation de produits phytosanitaires peuvent remplir leur rôle fondamental de pollinisation (elles fécondent plus de 80% de notre environnement végétal) et garantir une biodiversité essentielle au bon fonctionnement global des écosystèmes.
Le jardinage "nature" concerne également les jardiniers amateurs. La réduction de l'utilisation des pesticides dépend de la mobilisation et de l'engagement de tous. Cela passe notamment par les respect de préconisations, conseils et astuces, délivrés par les ministères de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, ainsi que de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, en partenariat avec l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (Onema), dans le cadre de leur programme "Écophyto" qui vise la réduction et l'amélioration de l'utilisation des phytos. Ainsi, chacun peut grâce à des gestes simples et de bon sens se passer de pesticides dans son jardin.
À titre collectif et individuel, jardinons plus nature !
Guide pour jardiner + nature. Bon pour votre santé et votre jardin !
Pour plus d'information :
Patrimoine arboré
Les bienfaits de l’arbre urbain
Formant un élément essentiel du paysage urbain, l’arbre contribue par sa présence à rendre la ville plus attractive et plus humaine. Chargé d’une forte valeur symbolique, l’arbre tient une place de choix dans notre imaginaire collectif :
Les arbres constituent un lien entre les générations et les alignements d’arbres font partie intégrante de l’urbanisme et mettent en valeur les places, les voiries, et les éléments architecturaux de nos villes.
Accompagnant notre quotidien, les arbres urbains dispensent aussi un certain nombre de bienfaits au sein de nos villes : lutte contre les pollutions atmosphériques et sonores, régulation des eaux de pluie et du climat. Ils contribuent à la biodiversité urbaine et aux continuités écologiques…
L’arbre, au cœur d’un environnement hostile
L’atmosphère chaude, sèche et polluée de la ville engendre une forte transpiration des arbres. L’ombre des bâtiments, l’éclairage nocturne, les particules en suspension dans l’air perturbent aussi la photosynthèse. Volume de terre limité, imperméabilisation des surfaces et tassement du sol occasionnent un stress hydrique important.
Les arbres affrontent aussi les conséquences de l’activité urbaine : blessures de l’écorce et du tronc de la part des automobiles ou lors des travaux de voirie ou sur les réseaux, brûlures et intoxications par le sel de déneigement, actes de vandalisme. Les blessures de l’écorce et du tronc, le stress, favorisent l’entrée des organismes pathogènes qui abrègent la vie de l’arbre.
Les arbres d’alignement à Metz
D’un millier en 1900, le nombre d’arbres d’alignement à Metz est passé à 2 000 en 1940, 5000 en 1970 et 9 100 en 2015. Les alignements d’arbres messins se déclinent en 144 essences différentes (genres, espèces et variétés). De nouvelles essences sont régulièrement testées afin d’en élargir la gamme, notamment pour réduire la vulnérabilité des alignements.
Les arbres de parc et des espaces boisés
L’effectif des arbres présents dans les parcs et promenades est évalué à 23 000 unités auxquels il faut ajouter ceux inclus dans les 87 hectares d’espaces naturels et boisés.
Une bonne connaissance du patrimoine arboré
Les arbres d’alignement et les arbres les plus importants des parcs font l’objet d’un recensement et d’une cartographie précise. Une base de données fournit pour chaque arbre ses principales caractéristiques, le détail des interventions dont il a fait l’objet et son état général.
L’ensemble des arbres sont inspectés au minimum une fois par an et plus si besoin. Des expertises externes avec tests sont effectuées le cas échéant par des organismes spécialisés.
L’entretien des arbres
Surveillés tout au long de l’année, les arbres font l’objet de soins attentifs. Les opérations de plantation, de taille de formation et de soins courants aux arbres sont de la responsabilité de chaque chef d’équipe. Les opérations d’élagage, d’éclaircissage et d’abattage des arbres de grandes dimensions sont confiées à une équipe de 7 élagueurs, formés aux techniques de la taille douce.
Le soin aux arbres
Les soins prodigués lors de la plantation visent à garantir aux arbres les conditions de croissance et un bon état sanitaire pour de nombreuses années. Une attention particulière est apportée au mélange terreux, au drainage, aux protections et aux tailles de formation. Le recours aux mélanges terres-pierres pour la plantation des arbres s’est généralisé s’il est possible de réaliser des fosses de plantations d’un volume suffisant. Chaque arbre planté est équipé d’un drain pour l’arrosage et l’oxygénation des racines, d’une protection contre l’échaudure et éventuellement d’un arceau protecteur.
Les tailles d’éclaircies, les abattages des sujets âgés et potentiellement dangereux sont régulièrement programmés pour assurer une croissance harmonieuse et le renouvellement des populations.
Un traitement préventif est réalisé chaque année, ponctuellement, contre la chenille processionnaire du chêne. La prévention permet aussi de limiter l’impact de certains ravageurs : le ramassage systématique des feuilles mortes a permis de contenir l’épidémie de mineuses du marronnier.
Les pieds d’arbres ne sont plus désherbés chimiquement et lorsque cela est possible des plantations couvre-sol sont implantées. De nombreux essais de diversification de la végétalisation des pieds d’arbres sont réalisés chaque année afin de trouver la meilleure adaptation possible à toutes les situations.
Le renouvellement des arbres
Les arbres qui font craindre pour la sécurité ou ceux dont la vigueur et l’esthétique ne donnent plus satisfaction font l’objet d’un remplacement.
Le programme de renouvellement est présenté en commission Environnement, auprès des Comités de quartier et le cas échéant auprès de l’Architecte des Bâtiments de France.
Depuis 2014, deux partenariats avec la Ligue de Protection des Oiseaux Moselle et la CPEPESC Lorraine (Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères) permettent une préservation de la biodiversité, par une adaptation du calendrier d’interventions aux périodes de nidification. Si, pour des raisons de sécurité, l’intervention ne peut être reportée, les animaux présents sont alors transportés en centre de soins.
Le choix des essences replantées tient compte des contraintes du milieu. Afin de limiter le recours aux élagages futurs, l’espace entre les arbres a été augmenté au cours de ces dernières années.
Les essences de faible longévité sont abandonnées au profit d’espèces moins volumineuses et à durée de vie plus longue. L’introduction de nouvelles espèces est effectuée de façon à diversifier la végétation présente dans la ville et à diminuer l’impact de certains ravageurs. Les essences à fleurs simples sont privilégiées pour favoriser les insectes pollinisateurs.
Les arbres, nos alliés pour l'avenir
Une étude menée par la Ville de Metz, en partenariat avec Metz Métropole et le Cerema, permet de croiser les données sur les arbres. Elle constitue un outil d'aide à la décision pour la plantation d'arbres en ville. Une première en Europe.
À Metz, l'arbre est un élément essentiel du paysage urbain. Il contribue à rendre la ville plus attractive et plus agréable à vivre. Les bienfaits des arbres en ville sont nombreux : réduction de la pollution atmosphérique (émissions d'oxygène, absorption du dioxyde de carbone et des particules fines), amélioration de la santé humaine, captage des gaz à effet de serre, régulation du climat. Ils favorisent aussi la biodiversité. A contrario, certaines espèces peuvent aussi provoquer de nombreuses allergies ou émettre trop de composés organiques volatils (COV), d'où l'importance d'un choix réfléchi lors des plantations.
Lancée avec le concours de Metz Métropole et du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), l'étude Sésame est une première en Europe. Elle fait suite à des recherches menées par la Ville de Metz en matière de développement durable.
Comment faire pour que cette ville soit vivable, agréable et durable d'ici 30 ans ? C'est aujourd'hui qu'il faut se poser cette question. Dans les décennies qui viennent, les canicules seront de plus en plus longues et sévères. Or, les arbres contribuent à rendre la ville plus supportable, par leur ombrage et par leur capacité à rafraîchir l'air.
Planter oui, mais planter intelligemment ! C'est tout l'objectif de la convention Sésame. 80 espèces d'arbres et d'arbustes ont ainsi été sélectionnées par les chercheurs en fonction des bénéfices qu'ils peuvent apporter. Une suite à cette étude par l'élargissement à un panel plus large est déjà envisagée. Quelques exemples concrets : un rond-point avec beaucoup de circulation doit plutôt accueillir diverses espèces capables d'absorber la pollution. À l'inverse, dans un espace naturel, on peut opter pour un choix différent d'espèces à planter, certaines pour leur valeur esthétique et d'autres pour accentuer fortement le captage de carbone.
Cette étude dont le montant s'élève à 40 000 € (50 % Cerema, 25 % Ville de Metz et 25 % Metz Métropole) suscite d'ores et déjà un très grand intérêt dans d'autres villes. Les premières expérimentations seront lancées dès 2020.
Plus d'informations :
Dossier de presse – signature de la convention SESAME
La charte de l'arbre
Forte de l’expérience acquise dans le domaine de la gestion du patrimoine arboré, la Ville de Metz a élaboré en 2014 une Charte de l’Arbre et a noué des partenariats avec les différents acteurs de l’arbre en ville. Pédagogique et pratique, elle présente une palette complète de bonnes pratiques pour guider l’action dans tous les travaux et les projets urbains et énonce les engagements de chacun afin de mieux assurer la protection et la promotion des arbres à Metz.
Symbole de vie, les arbres urbains de Metz participent fondamentalement à la qualité du cadre de vie. La charte de l’arbre, signée en mars 2014, souhaite préserver l'arbre au cœur de la ville et encourager la protection de ce patrimoine indispensable.
Consulter la carte interactive des arbres remarquables & d'avenir
Les espaces boisés, les parcs, les jardins sont, pour les habitants des villes, le premier facteur d’amélioration du cadre de vie. Les arbres, en effet, structurent esthétiquement les parcs et les espaces publics, créent des perspectives, mettent en valeur le patrimoine architectural dont ils constituent l’écrin. Parmi les 42 000 arbres de Metz, 73 ont été qualifiés de remarquables, du fait de leur rareté, de leur dimension, de leur histoire ou de leur âge avancé. Tous contribuent au bien être des habitants, comme des études sociologiques l’on démontré.
Un trésor fragile
Au-delà de leur qualité esthétique ou de leur rareté botanique, les arbres sont des composants essentiels des fameux « corridors écologiques » et permettent la pénétration et le maintien dans la cité d’une faune variée d’insectes, d’oiseaux et même de mammifères. Si leurs rôles bénéfiques de climatiseurs naturels et d’épurateurs de l’air ambiant ne sont plus à démontrer, leurs effets sur la structure du sol, la rétention et la qualité de l’eau sont moins connus, mais tout aussi importants.
Malheureusement, les arbres urbains sont fragilisés par leur environnement artificialisé. Choc divers, vandalisme, bris de branches ou de racines par les engins de travaux publics, pollution atmosphérique, air sec, sols imperméabilisés, sels de déneigement sont autant de facteurs de maladies et de faible espérance de vie.
Consciente de la valeur et, à la fois, de la fragilité de son patrimoine arboré, la Ville de Metz a souhaité formaliser ses engagements vis-à-vis des arbres urbains et y associer ses partenaires.
Un texte fondateur
La charte de l’arbre a ainsi été signée le 10 mars 2014 par la Ville, la SAREMM (Société d’aménagement et de restauration de Metz Métropole), Metz Habitats Territoire, le Gouverneur militaire de Metz, le Conseil général de la Moselle, Haganis, UEM, Véolia Eau, auxquels s’apprête à se joindre la Ligue de protection des oiseaux.
Les signataires de la charte de l’arbre s’engagent à apporter le meilleur soin possible aux jeunes plantations et à protéger les arbres lors des chantiers. La Ville de Metz, de plus, s’engage à prendre toutes les précautions lors des opérations de déneigement et de nettoyage des espaces publics, mais aussi à anticiper sur les changements climatiques à venir dans le choix des essences plantées. Objectif : garantir le bon renouvellement et donc le maintien durable du patrimoine arboré de la ville. Ce texte fondateur va se concrétiser au quotidien pour les 9000 arbres d’alignement, les 23 000 arbres de parcs et les 75 hectares de boisement que compte la commune.
Charte de l'arbre de la Ville de Metz
Diaporama de la conférence de presse du 2 décembre 2014, relative à la gestion du patrimoine arboré
Metz, ville jardin
Par sa configuration naturelle et urbaine, la Ville de Metz possède un fort potentiel « vert », préservé de longue date, y compris dans les périodes de forte expansion urbaine où la voiture dominait les logiques de fabrique de la ville.
La politique municipale volontariste en matière d’espaces verts a permis à Metz de forger sa réputation de ville verte, qui au fil des transformations de la société a évolué vers la ville fleurie, la ville jardin et évolue encore aujourd'hui vers la ville nature et la ville fertile.
Les pratiques et les métiers municipaux se sont renouvelés pour répondre à de nouvelles logiques : zéro pesticide, gestion différenciée, protection biologique intégrée, charte de l’arbre, prise en compte de la biodiversité, marche urbaine, besoin de rencontre dans les jardins au travers d’animations...
Les citoyens deviennent toujours plus acteurs de leur espace quotidien, en s’appropriant notamment les outils de démocratie participative : avec plus de 40 % des projets concernant les espaces verts, le premier exercice du Budget Participatif de la Ville de Metz en 2014 témoigne ainsi de la forte implication de nos citoyens pour la qualité de leur cadre de vie. De plus en plus, la Ville est sollicitée pour soutenir des initiatives citoyennes et associatives qui marquent une volonté d’engagement individuel et collectif pour préserver la nature urbaine : jardins partagés, pédagogiques ou d’insertion, compostage de quartier, ouverture et entretien de sentiers, « incroyables comestibles », vergers collectifs.
Avec près de 45 % de son territoire non artificialisé, Metz présente une trame verte conséquente qui s'appuie d'abord sur le réseau hydrographique : Moselle, Seille, Ruisseau de la Cheneau, ruisseau de Vallières…
Depuis le début des années 1970, le réseau de promenades a été constitué peu à peu et a investi les espaces, naturels historiques, religieux, militaires ou ferroviaires en reconversion : les forts sont devenus des espaces de nature, boisés et ouverts au public : Fort de Queuleu (40 ha), Fort de Bellecroix (20 ha), Fort des Bordes (3 ha).
Plusieurs parcs publics ont été aménagés sur des anciennes propriétés de congrégations religieuses (Parc Sainte Chrétienne, Parc de Gloucester). Le parc du Pas du Loup (20 ha) a vu la reconquête de la nature sur une ancienne décharge et le Parc de la Seille (16 ha) sur une friche ferroviaire.
Ville Jardin, la nature est présente à Metz jusqu'au cœur de la cité : avec plus de 580 hectares d'espaces verts gérés par la Ville, soit environ 45 m2 de verdure par habitant, Metz se place parmi les premières villes vertes de France.
Des actions d'aménagement menées par la municipalité depuis 30 ans ont permis de préserver, de compléter et d'embellir ces espaces qui rivalisent aujourd'hui de beauté. En remportant en 1994, le grand prix européen du fleurissement, et par la labellisation "4 fleurs" au Concours National des Villes et Villages Fleuris depuis 1992, Metz se positionne résolument comme une ville où il fait bon vivre et se promener.
La gestion différenciée des espaces verts
Depuis janvier 2011, le Pôle Espaces Verts de la ville de Metz a intégré la notion de "gestion différenciée" dans ses pratiques d’entretien des espaces verts. l’objectif est de proposer une gestion adaptée aux différents espaces de la ville tout en préservant la biodiversité. Cinq classes d’entretien ont ainsi été définies.
Classe 1 - Jardins de prestige : la nature est très maîtrisée
Le jardinier organise le jardin et veille à sa mise en scène avec beaucoup de minutie. Le fleurissement est saisonnier et très soigné, les gazons sont arrosés régulièrement et tondus plus de 25 fois dans l’année.
Classe 2 - Jardins traditionnels : la nature est domestiquée
Le jardinier organise un fleurissement horticole à base d’arbustes, de rosier et de plantes vivaces. L’arrosage est occasionnel et le gazon est tondu de 10 à 15 fois par an, en mulching (l’herbe broyée est laissée sur place).
Classe 3 - Jardins naturels : la nature est encouragée
Le jardinier favorise une ambiance champêtre, à l’aide de prairies fleuries pérennes, de bulbes naturalisés et d’essences locales. Les pelouses sont fauchées 2 à 3 fois par an. Seul le bord des allées est tondu régulièrement.
Classe 4 - Jardins sauvages : la nature est privilégiée
Le jardinier n’intervient que très ponctuellement, pour des raisons de sécurité. La fauche est sélective, et les végétaux toujours indigènes. La vocation écologique de ces espaces est forte.
Classe sport - Terrains de sport : la nature au service du sport
Le jardinier contrôle tous les paramètres afin de proposer des pelouses denses, homogènes et utilisables en toute saison. Tonte, fertilisation et arrosages sont très réguliers. Le désherbage est sélectif, ponctuel et ciblé.
Questions / Réponses
Pourquoi certains espaces ne sont-ils pas tondus toutes les semaines ?
Ce n’est pas le signe d’un défaut d’entretien, mais le gage d’un développement de la biodiversité (faune, flore). Ces jardins champêtres peuvent ainsi jouer leur rôle de pelouses à papillons et à insectes mellifères.
Pourquoi les déchets de tonte ne sont-ils pas toujours ramassés ?
En agissant de cette manière, les transports de déchets sont limités. De plus, l’herbe se décompose rapidement, fournit de l’humus au sol, et améliore sa fertilité.
Pourquoi les arbres ou les arbutes devant chez moi ne sont-ils pas taillés?
Contrairement à certaines idées reçues, la taille régulières des arbres et des arbustes n’est pas nécessaire. Les ligneux, bien choisis, sont ainsi laissés en formes libres dans les jardins à caractère naturel.
Pourquoi certaines places et allées sont-elles envahies d’herbes ?
Le Pôle Espaces Verts de la Ville de Metz mène une politique de "Zéro Pesticide", afin de protéger la ressource en eau et éviter l’utilisation de produits chimiques néfastes pour l’environnement. Le désherbage est désormais réalisé de façon mécanique ou thermique. Toutefois, certaines surfaces peu fréquentées ne nécessitent pas de désherbage et sont peu à peu engazonnées.
Pourquoi les pieds d’arbres sont-ils plantés ou engazonnés ?
La végétalisation des pieds d’arbres, favorisée par l’abandon des herbicides, témoigne du retour de la Nature en ville.
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Des animations pédagogiques avec les Highlands du Warndt sont organisées pour des classes de la Ville de Metz.
Jard'in Metz et la fête de l'écologie
Tout le week-end, venez profiter du village associatif sur l’Esplanade et visitez des jardins exceptionnels.
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